Quelles sont mes propostions lors de mon discours officiel du 13 mai dernier à Fraize ?

Lors de mon discours officiel du 13 mai 2017 à Fraize, j'ai tenu à m'exprimer sur les sujets qui me tiennent le plus à cœur, des propositions faites par le Parti Animaliste mais aussi les mesures phares que je porte depuis mon investissement au sein du parti ....

Ci-dessous le discours que j'ai prononcé en présence de ma suppléante Bérengère Costa.


Madame la Présidente, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, chers amis bonsoir !

Vous êtes toutes et tous venus tenter votre chance au grand loto organisé par l’association « Boule de poil » et à cette occasion nous voudrions aussi donner une chance aux animaux d’être entendus et nous remercions vivement Madame la présidente Denise labourasse de nous permettre de le faire.
Très simplement, je suis Jérôme Guillot et se trouve à mes côtés Bérengère Costa ma suppléante, je suis animaliste dans l’âme et depuis plus de 10 ans je lutte quotidiennement pour la cause animale surtout au sein de l’Association que j’ai créée en 2009, Bérengère quant à elle intervient principalement dans le sauvetage des chats de rues, dit les chats libres ».
Depuis 2016, nous avons suivi avec grand intérêt la création du Parti Animaliste, nous y adhérons et nous représentons notre parti aux élections législatives de juin prochain avec la conviction de pouvoir politiser la question animale en France.
Chacun le sait, le sort réservé aux animaux apparaît sclérosé depuis des siècles, il n’y aucune évolution significative, pourtant, la société a connu au cours des dernières décennies des avancées absolument considérables, la question animale, elle, est restée paralysée.
La prise de conscience de l’opinion publique n’a de cesse de croître sur cette question, chaque jour un nombre plus important d’individus appellent de leurs vœux un changement, aujourd’hui 88% des français interrogés estiment que le bien-être des animaux est une priorité et les connaissances scientifiques livrées par l’étude des animaux confortent plus encore la nécessité d’un tel changement.
Les acteurs politiques n’ont encore pas su prendre la mesure du décalage entre cette opinion, ces connaissances et l’état du droit applicable.
Le Parti animaliste s’est donné l’ambition d’opérer une rupture franche et de faire émerger la question animale dans le champ politique.
Le Parti animaliste est monothématique dans le sens où il ne se positionne qu’en fonction du lien direct ou indirect, avec la question animale.
Outre les animaux à proprement parler, la question animale affecte par déclinaison de nombreuses autres thématiques :  

Tout d’abord parlons d’environnement :
L’incidence de l’élevage sur le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre, 14,5% de ses émissions sont causé par l’élevage, les pollutions d’algues vertes ou la consommation d’eau.

Ensuite L’Emploi :
Par la reconversion d’une partie des éleveurs vers une agriculture végétale et la création d’emplois qui en découle.

C’est aussi La Faim dans le monde et le gaspillage alimentaire :
800 millions de personnes souffrent de malnutrition dans le monde alors que l’élevage conduit à un véritable gaspillage de ressources qu’il conviendrait de réaffecter aux personnes souffrant de malnutrition, aujourd’hui les 2/3 des terres agricoles sont consacrées à l’élevage, nous devons inverser cette tendance.

Pour ce qui nous concerne toutes et tous, la Santé :
Les conséquences de la surconsommation de viande sont énormes, sur les maladies cardiovasculaires, sur les risques infectieux, sur l’antibiorésistance, et j’en passe tant la liste est longue.

Enfin, en termes d’éducation :
La priorité est de réintroduire dans les programmes scolaires le respect dû aux animaux.

Le Parti animaliste impose la question animale. En effet, chaque voix qui sera donné au Parti animaliste aux élections législatives de juin prochain, le sera sans aucune ambiguïté pour la question animale.
A ce jour, diluée dans les débats voire complètement ignorée, la question animale ne peut plus être délaissée.

Voici quelques mesures phares de notre programme :

Concernant les animaux de compagnie :
- Nous voulons faciliter l’admission des animaux de compagnie dans les maisons de retraites, dans les foyers d’hébergements d’urgence et dans les Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale.
- Nous voulons renforcer le rôle des associations de protection animale dans le contrôle du respect des animaux.
- Nous voulons inciter les municipalités à mettre en place des espaces de vie pour les chats libres.
- Nous voulons rendre obligatoire la stérilisation, des animaux de compagnie abandonnés, pour les refuges et des animaux errants pour les collectivités et inciter les propriétaires à stériliser leurs animaux en proposant des crédits d’impôts.

Concernant les animaux utilisés pour le divertissement :
- Nous abolirons la corrida et les combats de coqs.
- Nous interdirons la détention d’animaux dans les cirques, comme de nombreux pays l’ont déjà fait, le cirque Bouglione a cessé l’exploitation des animaux depuis le 9 mai dernier.

Concernant l’expérimentation animale :
- Nous accompagnerons la transition de la recherche expérimentale sur des méthodes n’utilisant pas d’animaux, une agence nationale sera chargée de coordonner l’ensemble des dispositifs, d’en assurer l’application et d’en évaluer les résultats pour accompagner les laboratoires de recherche dans cette transition matérielle et méthodologique.

Concernant les animaux sauvages et la chasse :
- Notre position est claire, nous proposons d’abolir purement et simplement le piégeage et toutes les pratiques de chasse à des fins de loisir, la chasse à courre, la chasse en enclos.
Concernant les animaux d’élevage :
- Nous visons à interdire les mutilations, épointage du bec, castration à vif, amputation de la queue et écornage, encore aujourd’hui pratiquées en élevage.
- Nous visons à interdire la production, l’importation et le commerce de la fourrure et la dépilation à vif.
- Nous visons à interdire le broyage des poussins et des canetons.
- Nous visons à limiter la durée totale du transport des animaux vivants (pas plus de 8H pour les mammifères, pas plus 4H pour les oiseaux) et interdire les exportations d’animaux vivants de l’Union Européenne vers les pays tiers.
- Nous visons à interdire toute possibilité d’abattre un animal sans insensibilisation préalable comme l’a fait dernièrement le parlement wallon à l’unanimité, mais aussi interdire le gazage au monoxyde de carbone, utilisé notamment pour l’abattage des cochons.
- Nous agirons pour l’installation de caméras de contrôle dans les abattoirs sur les postes de déchargement, d’attente, d’amenée et d’abattage des animaux, avec contrôle par une autorité indépendante et transparente, constituée à parité d’inspecteurs vétérinaires et de membres désignés par des associations de protection des animaux.
GANDHI n’a-t-il pas dit …
« On peut juger la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités ».

C’est pour porter ces valeurs que je suis candidat, VOTRE candidat aux élections législatives dans la 2ème circonscription des Vosges et pour le Parti Animaliste.

Merci de votre attention, rejoignez-moi sur ma page Facebook , sur le site officiel www.parti-animaliste.fr
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